Etiquetage News

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Image : Shutterstock

À partir du 1er juillet 2020, les aliments d'origine animale pourront porter la mention "sans OGM" si aucune plante génétiquement modifiée n'a été utilisée dans le fourrage. La décision du Conseil fédéral concerne les œufs, le lait et les produits à base de viande. L’ASASGG salue cette décision qui met en évidence le choix des agriculteurs suisses à renoncer aux OGM dans le fourrage mais rappelle que seul un étiquetage positif – identifiant les produits « issus d’animaux nourris avec des OGM » – permettrait au consommateur de faire un choix clair, en évitant les confusions avec les labels existants.

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Les poulets bio doivent avoir accès au plein air à partir du 21ème jour.

Le comité de Bio Suisse a pris la décision controversée d’autoriser l’utilisation du vaccin Vaxxitek contre le virus redouté de la bursite infectieuse du poulet. En effet, ce vaccin contient un virus vivant génétiquement modifié. Il est clair que l'utilisation d'OGM est interdite en agriculture biologique que ce soit pour la culture ou dans les aliments pour animaux. Mais l'ordonnance fédérale sur l'agriculture biologique exempte les produits pharmaceutiques de l'interdiction des OGM. Néanmoins, il y a trois ans, Bio Suisse a toutefois décidé d'être plus stricte à cet égard et d'interdire les OGM dans les produits pharmaceutiques.

19.10.2014 | Etiquetage

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En Suisse, le label « sans OGM » n'est pas utilisé.

Comme jusqu'ici, seule l'absence totale d'organismes génétiquement modifiés (OGM) pourra être signalée sur les étiquettes. C'est ce que vient de décider le Département fédéral de l'intérieur (DFI) à l'issue de l'audition relative à la révision de l'ordonnance sur les denrées alimentaires génétiquement modifiées. Le projet d'audition prévoyait la possibilité d'indiquer l'absence partielle d'OGM. La mention « Produit sans recours à des plantes fourragères génétiquement modifiées » aurait ainsi pu être apposée sur la viande, les œufs, le lait, le beurre ou le fromage provenant d'animaux qui ont consommé des microorganismes génétiquement modifiés (vitamines, enzymes, acides aminés). D'après le DFI, cette proposition a toutefois été accueillie avec beaucoup de scepticisme lors de l'audition. Les critiques ont notamment porté sur le fait que l'absence partielle d'OGM était difficile à prouver et que les consommateurs ne comprendraient pas ce qu'elle signifie. Aujourd'hui, on peut apposer la mention « Produit sans recours au génie génétique » sur une denrée alimentaire s'il n'a pas été fait usage de cette technique lors de sa production.

20.05.14 | Etiquetage

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Succès pour les anti-OGM : dans les magasins du Vermont, les produits génétiquement modifiés devront être étiquetés à partir de juillet 2016. Photo : Runyon


Le gouverneur du Vermont, Peter Shumlin, a approuvé une loi, mi-mai, qui pourrait permettre à l'Etat de devenir le premier des Etats-Unis à rendre obligatoire l'étiquetage des aliments contenant des OGM. A compter de juillet 2016, les produits d'origine végétale comprenant des composants d'OGM devraient arborer l'étiquette « produced with genetic engineering » (produit à partir d'OGM). Comme dans la législation européenne, l'étiquetage des produits issus d'animaux nourris aux OGM ne serait pas obligatoire. L'issue de la procédure reste toutefois incertaine, les géants de l'agro-alimentaire ayant déjà signalé leur intention d'attaquer la loi devant les tribunaux. Cependant, la résistance s'accroît aux Etats-Unis contre les OGM dans l'alimentation.
Le Connecticut et le Maine ont adopté des lois similaires par le passé, mais celles-ci ne prendront effet que si les Etats voisins leur emboîtent le pas. En Californie et dans l'Etat de Washington, le lobby de l'industrie est parvenu à faire échouer des initiatives réclamant l'étiquetage obligatoire. Rappelons enfin que des projets de loi sur l'étiquetage des OGM ont été introduits dans plus de 20 Etats.