Disséminations expérimentales en Suisse News

21.04.2014 | Disséminations expérimentales en Suisse

151027apfel

L’office fédéral de l’environnement (OFEV) a autorisé la dissémination expérimentale de pommiers cisgéniques qui ne peuvent pas disséminer de pollen. Dans ces conditions et au vu des expériences proposées, l’essai serait bien mieux conduit en conditions contrôlées. Cet essai n’est qu’une tentative pour remplir un site protégé inutile à l’agriculture suisse qui coûte cher aux citoyennes et citoyens.

21.04.2014 | Disséminations expérimentales en Suisse

151027apfel

Verra-t-on bientôt fleurir des pommiers GM sur le site de Reckenholz ? Photo : Justice


Après avoir testé les pommes de terre cisgéniques, Agroscope prévoit de démarrer l’an prochain un essai avec des pommiers cisgéniques résistants au feu bactérien. Pour StopOGM, les essais de terrain réalisés avec des plantes génétiquement modifiées sur le site protégé de la station de recherche Agroscope à Reckenholz ne sont d’aucune utilité pour résoudre les problèmes de l’agriculture suisse ; le génie génétique n’est pas à même de contribuer au développement d’une agriculture durable, car il s’attaque aux symptômes plutôt qu’aux causes des déséquilibres de nos agrosystèmes. De plus, ces essais ne tiennent pas compte des besoins des consommateurs, dont la grande majorité ne veut pas d’aliments génétiquement modifiés dans son assiette.

21.04.2014 | Disséminations expérimentales en Suisse

141112kartoffeln

L’Office fédéral de l’environnement a donné aujourd’hui son feu vert à la demande d’Agroscope pour la dissémination expérimentale de pommes de terre (pdt) génétiquement modifiées (GM). Elles seront donc bientôt plantées sur le site protégé de Reckenholz (ZH). Nous refusons ces essais inutiles.

Le site protégé accueillera donc des pommes de terre cisgéniques mise au point par des chercheurs de l’Université de Wageningen (Pays-Bas) qui ont, par génie génétique, transmis à deux variétés de pommes de terre des gènes de résistance au mildiou issus de pommes de terre sauvages. La cisgénèse, qui utilise des gènes d’espèces proches, ne se différencie pas dans son procédé technique de la transgénèse qui peut utiliser des gènes d’espèces éloignées (bactéries, virus, etc.).

12.11.2014 | Disséminations expérimentales en Suisse

141112kartoffeln

Au printemps 2015, le site protégé accueillera peut-être des pommes de terre cisgéniques au côté des cultures expérimentales de blé transgénique de l'Université de Zürich. Des chercheurs de l'Université de Wageningen (Pays-Bas) ont, par génie génétique, transmis à deux variétés de pommes de terre des gènes de résistance au mildiou issus de pommes de terre sauvages. La cisgénèse, qui utilise des gènes d'espèces proches, ne se différencie pas dans son procédé technique de la transgénèse qui peut utiliser des gènes d'espèces éloignées (bactéries, virus, etc.). Le processus d'insertion des gènes et des construits cisgéniques reste aléatoire et invasif pour le génome contrairement aux procédés d'amélioration végétale classique qui utilisent les mécanismes de reproduction naturels. Ces derniers transmettent des gènes qui demeurent dans leur contexte chromosomiques et génomiques. D'un point de vue de l'évaluation du risque, la cisgénèse est donc identique à la transgénèse.